Rencontre auprès de mon jardin

*J'étais dans mon jardin comme tous les jours,je surveiller mes chatons quand j'entendis du bruit,je me tourna la fourrure hérisser par la peur et les griffes sortis prête à protéger mes petits.*

N'ai crainte.


Sekai n'avait rien contre les chats domestiques. Celle-ci en particulier. Elle ne la connaissait pas, elle ne lui avait rien fait. Elle n'allait pas lui faire de mal.

Je ne toucherai pas à tes petits. Je ne suis que de passage ici.

Spoiler:

*Je me détendis et m'assied.*
Qui es-tu?

Je suis bien des choses.

Apparemment, la conversation allait être longue. Sekai s'assit au bord de la clôture du jardin de la chatte, la queue enroulée autour des pattes.

Certains me voient comme une dangereuse tueuse.

Comme Perle se raidissait, elle ronronna :

Mais je préfèrent que l'on m'appelle Sekai. Et je ne suis dangereuse que lorsque qu'on me titille. Pourquoi ferais-je du mal à tes adorables boules de poil ?

Elle se pencha vers les chatons impressionnés.

*Je vis bien qu'elle n'allait pas faire de mal à mes petits mais je ne pouvait m'empêcher d'être méfiante.*
Je m'appelle Perle,j'ai élever mes petits toute seule mais je ne suis pas déçut ils sont grand et fort.

Je vois ça.

Elle se pencha un peu plus. L'un d'eux, un mâle noir, se cacha derrière sa mère.

Je ne me souviens pas bien de mon enfance.

Elle regarda dans le lointain.

*Je regarda mon chaton,le prit par la peau du cou et le posa devant moi.*
Voici Démon.

Enchantée Démon !

Elle se força à ronronner. Se montrer si chaleureuse ne faisait pas partie de sa nature. Mais pourquoi se montrer agressive envers cette petite famille ? Même si Sekai était cruelle, elle n'était pas injuste. Elle se vengeait, et ne tuait pas par plaisir. Elle ne voulait pas devenir un monstre. Elle ne voulait pas devenir aussi haineuse que Ikari, sa mère.

*Je regarda Démon partir vers son frère et ses sœurs.*

Soudain Sekai sentit l'Ombre remuer dans ses entrailles. Elle voulait sortir. Elle voulait l'avertir. M'avertir de quoi ?
Comme Sekai montrait des signes de résistance, l'Ombre continua de lui tirailler le ventre, le poitrail, le crâne... La douleur lui vrillait les tympans.

Je... Je dois partir.


Sans d'autres explications, Sekai partit ventre à terre. Une fois plus loin, elle laissa l'Ombre sortir de sa prison. De moi-même. Elle réalisa avec horreur qu'elle ne possédait pas l'Ombre. L'Ombre la possédait.